sommaire
I. Suites et fonctions: étude comparative.
Remarque :
Les suites numériques étant des fonctions particulières ( définies sur N ou une partie de N ), on retrouvera nécessairement pour les suites et les fonctions, des propriétés analogues.
Toutes les propriétés ne seront pas reprises ici, mais seulement celles dont la comparaison est instructive.
Les suites apparaîtront dans la colonne de droite et les fonction numériques dans celle de gauche. Sauf cas particuliers, les suites sont définies sur N ou éventuellement une partie de N (à partir d’un certain rang ) et les fonctions sont définies sur R ou une partie de R ( la plupart du temps sur un intervalle I ).
1 Sens de variation de fonctions et de suites numériques.
f croissante sur I Pour tout aI et bI, si a b alors f(a) f(b)
f strictement croissante sur I Pour tout aI et bI, si a < b alors f(a) < f(b) f décroissante sur I Pour tout aI et bI, si a b alors f(a) f(b) f strictement décroissante sur I Pour tout aI et bI, si a < b alors f(a) > f(b) f constante sur I Pour tout aI et bI, si a b alors f(a) = f(b) f monotone sur I f conserve le même sens de variation sur l’intervalle I Si f est dérivable sur I, alors: f croissante sur I Pour tout xI, f ‘ (x) 0 Si f est dérivable sur I, alors: f décroissante sur I Pour tout xI, f ‘ (x) 0 Si f est dérivable sur I, alors: f constante sur I Pour tout xI, f ‘ (x) = 0 |
(Un) croissante Pour tout nN , on a: Un Un+1
(Un) strictement croissante Pour tout nN , on a: Un < Un+1 (Un) décroissante Pour tout nN , on a: Un Un+1 (Un) strictement décroissante Pour tout nN , on a: Un > Un+1 (Un) constante Pour tout nN , on a: Un = Un+1 (Un) monotone (Un) est soit croissante, soit décroissant, soit constante. |
Remarque:
Il se peut que cela ne se réalise pas sur tout l’ensemble N : préciser alors à partir de quel rang cela est vrai.
2.Suites et fonctions majorées, minorées, bornées.
f majorée sur I Il existe MR, tel que, pour tout xI, on ait: f(x) M
f minorée sur I Il existe mR, tel que, pour tout xI, on ait: f(x) m f bornée sur I f est majorée et minorée sur I |
(Un) majorée Il existe MR, tel que, pour tout nN, on ait: Un M
(Un) minorée Il existe mR, tel que, pour tout xN, on ait: Un m (Un) bornée (Un) est majorée et minorée |
II.Limites de suites et de fonctions.
1.Limite finie (l ) et limite en + de fonctions et suites.
Si f est définie sur R ou un intervalle de la forme [A; +[ où AR et si tout intervalle ouvert contenant contient aussi toutes les valeurs de f(x) pour x assez grand, on dit que f tend vers lorsque x tend vers + .On écrit .
Dans cette situation, la représentation graphique de f possède alors une asymptote horizontale d’équation y = en + . Exemple: |
Si tout intervalle ouvert contenant contient aussi tous les termes de la suite (Un) à partir d’un certain rang, on dit que (Un) converge vers .On écrit
Exemple: |
2.Limite finie en – de fonctions numériques.
Si f est définie sur R ou un intervalle de la forme ]- ; A] où AR et si tout intervalle ouvert contenant contient aussi toutes les valeurs de f(x) pour – x assez grand, on dit que f tend vers lorsque x tend vers – .
On écrit
Dans cette situation, la représentation graphique de f possède alors une asymptote horizontale d’équation y = en – .
Exemple:
.
3.Limite finie d’une fonction en un point aR
Si f est définie sur R ou un intervalle I contenant aR et si tout intervalle ouvert contenant contient aussi toutes les valeurs de f(x) pour tout xI assez proche de a, on dit que f tend vers lorsque x tend vers a.
On écrit .
Exemple:
II.Cas où la fonction ou la suite n’a pas de limite.
Sans entrer dans les détails théoriques, nous allons citer quelques exemples de fonctions et de suites ne possédant pas de limite. Il est intéressant de visualiser ces exemples sur une calculatrice graphique.
1. f définie sur par .
Nous avons: Si x > 0, f(x) = 1, donc et si x < 0, f(x) = -1, donc .
Les limites à gauche et à droite de 0 existent, mais sont différentes donc f n’a pas de limite en 0.
2. Pour tout nN, Un = sin n prend une infinité de valeurs sur l’intervalle [-1 ; 1], sans jamais se rapprocher d’une valeur limite.
3. Pour tout nN, prend alternativement les valeurs -1 et 1, donc pas de limite.
III. Le théorèmes de comparaison
Pour les fonctions, dans les propriétés ci-dessous, la lettre a désigne aussi bien un réel que + ou – .
Lorsque a = + , les fonctions sont définies sur R ou un intervalle I de la forme [ A ; + [ où A est un réel.
Lorsque a = – , les fonctions sont définies sur R ou un intervalle I de la forme ] – ; A ] où A est un réel.
Lorsque a R , les fonctions sont définies sur R ou un intervalle I de la forme [ A ; B ] où A et B sont des réels et a[ A ; B ].
Si la limite concernée est la limite à gauche de a, les fonctions sont définies sur un intervalle I de la forme ] – ; a [ ou [ A ; a [ où A est un réel.
Si la limite concernée est la limite à droite de a, les fonctions sont définies sur un intervalle I de la forme ] a ; + [ ou ] a ; A ] où A est un réel.
Pour les suites, l’indice n est un entier naturel supérieur ou égal à un certain rang (qui sera souvent 0).
IV. Théorème de composition de deux fonctions:
Si f est une fonction définie sur un intervalle J tel que, pour tout xI, on ait:
y = u(x)J, c’est à dire: u(I) J.
Si on a aussi et , alors .
Si f est une fonction définie sur un intervalle J tel que:
pour tout entier on ait:
Si on a aussi et , alors .
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